Face à l’incendie ravageant la cathédrale Notre-Dame de Paris, plusieurs grands groupes français se sont précipités pour offrir leur précieuse aide. Dans un élan de générosité, des dons de centaines de millions d’euros ont été promis afin de restaurer l’édifice au plus vite. Faisons le point sur la situation actuelle.
Pour rappel, la cathédrale Notre-Dame de Paris, édifice symbolique de la France, est réduit en cendres le 15 avril sous les yeux du monde entier. De nombreux milliardaires français, touchés par ce drame, n’ont pas attendu longtemps avant d’annoncer leurs promesses de dons pour sauver Notre-Dame le plus rapidement possible. Mais qui sont les concernés et quel est le montant exact des dons ? Parmi les plus populaires, nous pouvons retrouver différents groupes et milliardaires comme l’entreprise pétrolière et gazière Total, qui avait promis 100 millions d’euros. La famille Pinault, derrière les sociétés Artémis et Kering, avait, quant à elle, annoncé un don de 100 millions d’euros également. Avec eux, Bernard Arnault, Président et directeur général d’LVMH promettait 200 millions d’euros, ce qui en est de même pour le groupe L’Oréal.
Seulement une infime partie des dons a été versée
Selon le gouvernement, le montant total des dons promis s’élèverait à 850 millions d’euros. Avec la confirmation de l’archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit sur la station de radio RTL, seul 38 millions d’euros ont été récupérés à l’heure d’aujourd’hui. Toujours d’après Mgr Michel Aupetit, les premiers millions d’euros versés pour le financement des travaux proviendraient de l’association Friends of Notre-Dame. Ce sont des donateurs américains qui ont fait un généreux don de 4 millions d’euros. Encore du coté américain, la French Heritage Society, une autre association américaine, aurait reçu quant à elle 2 millions de dollars de la part de l’entreprise Estée Lauder.
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Pourquoi les français tardent autant ?
Franck Riester, ministre français de la Culture, affirme à l’occasion du projet de loi sur la rénovation de Notre-Dame qu’« un peu plus de 10% des promesses de dons [avaient] été concrétisées ». Cependant, il est conscient qu’il n’est pas simple de débloquer autant d’argent d’un coup et qu’il est « bien légitime que les donateurs importants donnent au fur et à mesure de l’avancée des travaux et que les fondations ne donnent que lorsque [des] conventions seront signées et étalent leurs versements dans le temps ».
